A première vue, la Galice
est le pays
- Du vent : il y a des éoliennes absolument
partout, nous confirmons d'ailleurs car
nous avons eu deux coups de vent dont un
a duré 4 jours avec des rafales à 50 noeuds
(force 10)
- De la pêche : nous avons battu notre
record de pêche avec notamment 32 maquereaux
pêchés en 2 heures 30.. Sans compter les
centaines de crevettes pêchées dans le port
de Portosin. La Galice est le premier producteur
espagnol de mollusques.

- De l'eau froide : 17 à 18 degrés au mois
d'août, c?est pire qu'à Ambleteuse!
- Des celtes : on voit partout des écritures
celtiques, des maisons en granit, des paysages
qui ne sont pas sans rappeler au capitaine
sa Bretagne natale.. Nous avons même entendu
des cornemuses!
Nous avons visité des petites ville médiévales
aux ruelles étroites et aux maisons de granit
: Muros, Noia, mais surtout Bayona, qui
est notamment connue parce que c'est là
que débarqua Christophe Colmb en rentrant
du Nouveau Monde en 1493. Il y a d'ailleurs
une reproduction de la Pinta, qui nous a
étonnés par sa petite taille ; dire qu'il
a fait tout ce chemin dans l'inconnu sur
un bateau finalement pas si grand!
- D'un vin délicieux, l'albarino, vin blanc
qui se déguste avec des fruits de mer ou
en apéritif
- D'un curieux fromage, le tetilla, qui
comme son nom l'indique a une forme de sein.
Avis de Glazik : pas beaucoup de goût.
- Des rias : la côte est terrès découpée
et de nombreuses rias (avancées de mer dans
la terre) la rendent d'autant plus attrayante
pour les plaisanciers comme nous.

- De Saint Jacques de Compostelle, que
nous n'avons pas visitée, 4 heures de bus
aller-retour nous ayant découragés. Mais
cette ville est réputée magnifique et son
histoire est particulièrement chère aux
catholiques ;
Saint Jacques, l'un des disciples de Jésus,
a été condamné à mort et décapité par le
roi des juifs, Hérode Agrippa.
On raconte que deux de ses disciples auraient
ramené son corps en Galice (qu'il a évangélisée)
dans une barque guidée par un ange, pour
ensuite tomber dans l'oubli. Vers 820, une
miraculeuse pluie d'étoiles signale l'emplacement
du mausolée à un moine. L'évêque Teodomino
identifie alors les reliques comme étant
celles de l'apôtre Saint Jacques.

Pour l'anecdote, les pèlerins disposaient
d'un carnet qu'ils faisaient tamponner à
chaque étape. Cette attestation de passage
s'appelle la compostela, donnant sont nom,
disent certains, au verbe composter!
Nous avons beaucoup aimé cette côte sauvage
et difficile (nombreux cailloux), ces gens
très sympathiques et aussi les français
rencontrés à Portosin : 3 familles dont
une, sur le bateau Tomadji (qui veut dire
« Tout va bien » en tchadien), a 3 enfants
du même âge que les nôtres. Nous avons navigué
plusieurs jours ensemble et comme nous avons
le même programme, nous nous retrouverons
avec beaucoup de plaisir tout au long de
notre périple.
Nous avons d'ailleurs à cette occasion
enfin pu faire des photos de Glazik sous
voile (et même sous spi!), dont celle-ci
(plus de photos dans l'album).
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