15 jours en Galice

août 2003

A première vue, la Galice est le pays

- Du vent : il y a des éoliennes absolument partout, nous confirmons d'ailleurs car nous avons eu deux coups de vent dont un a duré 4 jours avec des rafales à 50 noeuds (force 10)

- De la pêche : nous avons battu notre record de pêche avec notamment 32 maquereaux pêchés en 2 heures 30.. Sans compter les centaines de crevettes pêchées dans le port de Portosin. La Galice est le premier producteur espagnol de mollusques.

- De l'eau froide : 17 à 18 degrés au mois d'août, c?est pire qu'à Ambleteuse!

- Des celtes : on voit partout des écritures celtiques, des maisons en granit, des paysages qui ne sont pas sans rappeler au capitaine sa Bretagne natale.. Nous avons même entendu des cornemuses!

Nous avons visité des petites ville médiévales aux ruelles étroites et aux maisons de granit : Muros, Noia, mais surtout Bayona, qui est notamment connue parce que c'est là que débarqua Christophe Colmb en rentrant du Nouveau Monde en 1493. Il y a d'ailleurs une reproduction de la Pinta, qui nous a étonnés par sa petite taille ; dire qu'il a fait tout ce chemin dans l'inconnu sur un bateau finalement pas si grand!

- D'un vin délicieux, l'albarino, vin blanc qui se déguste avec des fruits de mer ou en apéritif

- D'un curieux fromage, le tetilla, qui comme son nom l'indique a une forme de sein. Avis de Glazik : pas beaucoup de goût.

- Des rias : la côte est terrès découpée et de nombreuses rias (avancées de mer dans la terre) la rendent d'autant plus attrayante pour les plaisanciers comme nous.

- De Saint Jacques de Compostelle, que nous n'avons pas visitée, 4 heures de bus aller-retour nous ayant découragés. Mais cette ville est réputée magnifique et son histoire est particulièrement chère aux catholiques ;
Saint Jacques, l'un des disciples de Jésus, a été condamné à mort et décapité par le roi des juifs, Hérode Agrippa.

On raconte que deux de ses disciples auraient ramené son corps en Galice (qu'il a évangélisée) dans une barque guidée par un ange, pour ensuite tomber dans l'oubli. Vers 820, une miraculeuse pluie d'étoiles signale l'emplacement du mausolée à un moine. L'évêque Teodomino identifie alors les reliques comme étant celles de l'apôtre Saint Jacques.

Pour l'anecdote, les pèlerins disposaient d'un carnet qu'ils faisaient tamponner à chaque étape. Cette attestation de passage s'appelle la compostela, donnant sont nom, disent certains, au verbe composter!

Nous avons beaucoup aimé cette côte sauvage et difficile (nombreux cailloux), ces gens très sympathiques et aussi les français rencontrés à Portosin : 3 familles dont une, sur le bateau Tomadji (qui veut dire « Tout va bien » en tchadien), a 3 enfants du même âge que les nôtres. Nous avons navigué plusieurs jours ensemble et comme nous avons le même programme, nous nous retrouverons avec beaucoup de plaisir tout au long de notre périple.

Nous avons d'ailleurs à cette occasion enfin pu faire des photos de Glazik sous voile (et même sous spi!), dont celle-ci (plus de photos dans l'album).

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