Couleurs pastel et chanson de Glazik aux îles Vierges

23 avril : nous arrivons à Saint Martin, juste à temps pour venir récupérer les Ledez.
En effet, le moteur du bateau étant devenu très capricieux, il était indispensable de le réparer.
Comme ils n'étaient pas compétents à Antigua, nous avons fait un « petit » retour en arrière de 40 heures de navigation (aller mais autant au retour) pour faire une escale technique au Marin. En conséquence, exit le programme qui prévoyait de faire Saba, Saint Kitts, Nevis et Saint Barth avant d'accueillir les Ledez à bord et nous arrivons le matin de leur arrivée, in extremis!

Nous confirmons s'il en était besoin qu'il est difficile de prévoir en bateau ...

Au passage, cela nous a permis, sur la route de la Martinique, de passer quelques jours de plus avec Moana les chanceux qui, ayant 2 ans (donc encore un), descendent leur bateau vers le Vénézuéla pour la période des cyclones.

Le 23 avril donc, récupération des Ledez et mise dans le bain : 30 minutes d'annexe de nuit dans la direction du vent; tout le monde arrive content mais bien trempé à bord de Glazik qui attendait sagement, gardé par les enfants, au mouillage.
Puis, départ pour les îles vierges à 4H30 du matin, jolie navigation de 80 milles au grand largue avec 20 à 25 nœuds de vent.

Nous arrivons à Virgin Gorda, dans le grandiose site des Baths, à la lumière du soleil de fin d’après-midi.
Les Baths (littéralement « les bains ») sont constituées de quatre petites plages bordées de cocotiers avec de grands rochers tout ronds en granit, au-dessus mais aussi sous l’eau.


Cela ne ressemble à rien de déjà vu depuis notre départ et nous sommes vraiment sous le charme.
Le lendemain, plongée dans ces piscines naturelles (masque et tuba), qui changent avec la lumière du soleil et forment un décor féérique pour les poissons.

Aux Vierges, chaque île offre une multitude de mouillages, tous plus beaux les uns que les autres et nous allons décliner les couleurs des pastels de Ronan : bleu turquoise, vert d’eau, bleu royal, bleu vert... les poissons abondent (la chasse est interdite de même, paraît-il, que la pêche à la traîne mais nous avons fait ceux qui ne savent pas) et sont peu farouches.
On peut donc nager au milieu de bancs de poissons multicolores, qui abondent juste sous la surface de l’eau.
Ils répondent aux doux noms exotiques de Papillon Kat-Zié, poissons Perroquets, Gorettes bleues, Papillon Pyjama et j’en passe des milliers d’autres. Un plaisir pour les yeux!

Nous avons donc converti captain Ledez et Agnès au masque et tuba.

Attention quand même aux barracudas dont les dents acérées et la réputation de redoutable de prédateur font peur : nous en avons en permanence un à l'ombre du bateau ou de l'annexe, à l'affût d’une proie facile...

L'île de Tortola portant bien son nom, nous voyons aussi des tortues vertes (pas les tortues-luth de Trinidad mais des plus petites et plus jolies aussi) venir respirer à la surface autour du bateau.

Bien sûr, il ne faut pas oublier la musique avec le Ledez à bord.


Sur fond turquoise, à l'instar des Wings qui ont composé l'un de leurs célèbres albums aux îles Vierges Britanniques, nous avons grâce au précieux concours de captain composé « la chanson de Glazik » : Glazik a donc maintenant son hymne!

 
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