Bermudes

Arrivée de la transat AG2R à Saint Barth

8 mai : nous partons en navigation de nuit d'Anegada et ses magnifiques coraux et plages désertes vers Saint Barthélémy, le Saint Tropez des Antilles françaises.

Jolie navigation portante au départ, Glazik file à 9/10 nœuds, qui se termine, un peu moins confortablement, au près serré an arrivant en vue de Saint Martin. Nous pêchons (encore!) un barracuda, que nous rejetons donc à l'eau...

A l'entrée du port de Gustavia, nous retrouvons le bateau « Obélix » qui nous aide à faire notre manoeuvre de prise de coffre. Nous sommes mouillés en plein coeur de Gustavia, petite ville charmante aux maisons colorées et aux toits rouges; nos amis de Samos arrivent le lendemain : nous sommes toujours en excellente compagnie.

Toutes les grandes marques de luxe sont là : de Vuitton à Cartier en passant par Armani, curieusement dans des boutiques de style local, harmonieusement dispersées sur la rue principale.

Ici tout est hors taxes et de nombreux touristes (dont nous ne sommes pas) y viennent uniquement pour le shopping.

Nous sommes beaucoup plus intéressés par l'arrivée de la transat AG2R en double, 31 Figaros (10 mètres environ) armés de manière totalement identique, dont les premiers devraient arriver après-demain.

Si nous avons déjà vu des départs, l'arrivée c'est vraiment nouveau et tout l'équipage est très impatient.

La quai du village est en effervescence : tentes dressées pour les exposition d'artistes de Saint Barthélémy, stands de restauration locale, immense podium qui abritera d'excellents groupes de musique, du funk New-Yorkais au zouk antillais.

Mardi 11 mai, vers 16H : l'excitation est à son comble : les premiers arrivent!!

Ronan est parti en annexe avec les enfants pour les accueillir.

C'est Armel le Cléach et son co-équipier, breton lui aussi, qui ont fait l'exploit de réaliser Lorient-Saint Barthélémy en 23 jours.

Ils arrivent escortés par un zodiaque (ils n'ont pas de moteur) au son des cornes de brume, qui rythmera toutes les arrivées, de jour comme de nuit.

Nous ratons les deuxièmes, partis favoris sur Banque Populaire, mais sommes aux premières loges pour le troisième, Port Trébeurden, et entendons tout l'interview pour TF1 : ils ont tenu leur spi par 35 nœuds de vent et sur la fin, le bateau étant tellement surtoilé pour aller « à fond », il faisaient des quarts d'une heure seulement, ne pouvant se concentrer plus longtemps à la barre... Chapeau les marins!

Le lendemain matin, les enfants vont à la pêche aux autographes et Nicolas Bérenger sur Port Trébeurden aura la gentillesse, malgré sa fatigue, de regarder longuement les plans de bateau dessinés par Corentin qui a décidé qu'il serait plus tard architecte naval.

Dans la matinée, surprise : arrivée du bateau Delta Dore, entreprise dirigée par un des meilleurs amis du père de Ronan.

A tout hasard nous demandons à son skipper, Jérémie Beyou (parti favori et arrivé 6°), s'il n’est pas là et si! Nous dînons donc le soir merveilleusement avec toute l'équipe Delta Dore ainsi que les skippers et préparateurs du bateau.

Le hasard fait vraiment bien les choses...

 

 
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