Balade en 4x4 à Boavista

Premiers pas en Afrique de l’ouest Sal, début novembre 2003

Notre arrivée à Sal commence bien ; nous avons pêché un superbe thon d'une douzaine de kilos, suivi le lendemain d'un PNI (Poisson Non Identifié) d’environ 10 kilos.

On reprend les terrines, les lasagnes aux thon, la brandade et autres recettes de poisson... Un régal, en particulier la brandade au PNI que je vous recommande.

Nous sommes à l'île de Sal, dans l'un des 3 ports d’entrée officiels du pays et c'est un tout petit village à proximité d'une ville à peine plus grande à côté de laquelle se trouve l’aéroport international, où nous remplissons les formalités.

Eh bien dans cette petite ville faite de maisons à toit plat, un peu de bric et de broc, aux routes de terre et où le temps semble s'être arrêté, il y a un cybercafé dans une petite maison, joli pied de nez à la modernité.

Les contacts avec la population sont malheureusement limités par la barrière de la langue, mais le fait d'avoir des enfants nous rapproche quand même des gens.

Alix est à chaque fois montrée du doigt à cause de sa blondeur et c'est à elle que l'on vient faire des cadeaux : un paquet de pop corns, un collier... elle est très gâtée.

Les gens sont très gentils et les rues se remplissent en fin de journée, un peu avant la tombée de la nuit (qui arrive à 18 heures) d’une joyeuse animation.

Côté courses alimentaires, ce n’est pas vraiment cela : on trouve surtout des boîtes de conserves, du lait en poudre, des yaourts longue conservation. Les fruits et légumes, d'assez mauvaise apparence, sont très chers (environ deux fois le prix en France) car tout est importé sauf peut-être les bananes. Ici, c’est dit, il faut manger du poisson et du riz : cela tombe bien nous sommes bien fournis dans les deux catégories. Le tout se trouve dans de petite épiceries qui n’ont pas toujours d'enseigne et ressemblent à des maisons. Il faut savoir regarder à l'intérieur!

Nous avons réussi à trouver des œufs chez l'habitant, après avoir demandé à plusieurs personnes qui nous disaient que non, il n’y a pas d’œufs sur l’île. Nous avons persévéré car le chant du coq nous réveille le matin, cela devait donc bien pouvoir se trouver.

Le pain se vend sous l'arbre de la place du village, entre 16 heures et 19 heures, il faut être bien renseigné.

En fait, nous aimons tout ici (sauf peut-être l'inconfort des mouillages) : la gentillesse des gens, la chaleur de l'eau, les contact avec les autres bateaux. Nos trois semaines cap-verdiennes s’annoncent bien.

 

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