Canicule à Lisbonne

Septembre 2003

A la fois capitale et vrai port de mer, Lisbonne étale ses sept collines sur l'une des baies les plus protégées de l'Atlantique, raison de sa prospérité.

Nous y arrivons de nuit et passons, moment magique, sous le pont du Tage (70 mètres de tirant d'air) , appelé pont du 25 avril en mémoire du 25 avril 1974 qui vit la fin de la dictature.

Dépaysement de se retrouver dans une si grande ville avec sa pollution, ses bruits mais aussi le charme incroyable de ses quartiers populaires aux petites ruelles étroites et tortueuses, en colimaçon, ses maisons agglutinées en hauteur, bref, un véritable labyrinthe.

Nous nous retrouvons terriens, à marcher toute la journée pour découvrir le quartier historique de l'Alfama, seul épargné par le grand tremblement de terre de 1755, son château de Sao Jorge d'où on a une vue imprenable sur la ville (photo), ainsi qu'au bord du Tage, la célèbre Torre de Belem et le flamboyant Monastère de Jeronimos où est enterré, entre autres grands hommes, Vasco de Gama.

Nous passons ensuite plusieurs jours au mouillage à Cascais, le Touquet des Lisboètes, en attendant une fenêtre météo favorable pour Madère-qui n'arrive toujours pas. En effet, nous préférons partir 3 jours plus tard avec du vent et traverser en 3 à 4 jours plutôt que partir aujourd'hui et faire 6 jours dont 3 de moteur.. Mais l'anticyclone qui sévit sur la région est stable et bien établi. Suite dans une prochaine édition!

Dans l'intervalle, nous subissons les records de chaleur pour la saison avec 39 degrés à l'ombre.

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