Samedi 20 mars : nous quittons les 10° de
latitude (Tobago) pour remonter sur la Martinique,
afin de réparer notre moteur capricieux.
Navigation mémorable pour Glazik : afin
de profiter du courant et d'avoir du vent, nous
passons côté Atlantique et là,
ça remue sec !
2 noeuds de courant contre 25+ noeuds (force
6) de vent au près, cela fait des sacrés
creux et une mer hachée... bilan : une
nuit blanche pour le capitaine qui n?ose pas confier
la barre à son second.
Et un record absolu de vitesse pour Glazik avec
des moyennes à 11,7 noeuds sur le fond
(le courant nous aidant un peu) pendant plusieurs
heures.

Nous avalons les 200 milles en 23 heures, au
moins l'inconfort n'aura pas duré longtemps!
Au Matin, nous faisons un escale express pour
découvrir que le meilleur prestataire pour
reparer notre moteur capricieux est à Antigua
(notre prochaine escale), donc on se limite à
l'avitaillement en produits français, un
vrai régal après nos 3 mois de pays
(ex) anglo-saxons.
Camembert, Cabécou et autres pains au
levain régalent nos palais.
Nous repartons sur Antigua en faisant un stop
en Guadeloupe pour voir Moana; nous pêchons
enfin (cela faisait des mois que la ligne ne donnait
plus rien), mais c'est un barracuda que nous devons
relâcher à cause de la ciguatera,
maladie qui affecte les poissons coralliens et
ceux qui les mangent, sévissant au nord
des Antilles à partir de la Guadeloupe.
Dommage, il paraît que c'est bon bien que
plein d'arêtes...
Arrivée dans le repaire de Nelson, English
Harbour, juste avant la tombée de la nuit.

Où nous retrouvons avec plaisir nos amis
d'Océlays pour un apéro bien mérité.
Au programme de demain : la découverte
des plus beaux bateaux du monde...
A suivre dans une prochaine édition !

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