Glazik touche la France

Après 10 jours aux Baléares, il nous faut bien nous résoudre à rentrer.

Le grand nettoyage du bateau avance : Ronan a usiné comme il sait bien le faire, selon sa méthode du « rouleau compresseur ». Les enfants ont joué, nagé, fait le plein de plage et de soleil en prévision du retour à la vie terrestre.

Un peu entre les deux, j’ai oscillé entre le nettoyage avec Ronan et la plage avec les enfants. Le tout ponctué par des haltes bien agréables dans le hamac, bercées par le rythme des vaguelettes du mouillage.

Même si cela sent la fin, la vie n’est pas si difficile…

1er août :

nous larguons les amarres en direction de la France! Départ de la Cala de Algayerens à 6 heures de matin, arrivée prévue demain soir à Port Cros. Grande journée de pêche : la ligne ne cesse de siffler et en deux heures nous remontons 6 thons blancs! J’accepte cette pêche largement au-dessus de nos besoins car à terre, il a des amis à qui cela fera plaisir. Le lendemain, la ligne siffle, siffle, siffle, et file en totalité en quelques secondes : ce devait être un poisson énorme.

Tellement gros qu’il a avalé toute notre ligne : fini la pêche, heureusement que le frigo du bord est plein ! Et dommage pour notre super rappala qui, fait exceptionnel, aura duré depuis Saint Martin et rempli loyalement pendant 2 mois et demi les protéines du bord. Rien que pour cela nous l’aurions volontiers encadré de retour à la maison…

Finalement, le vent portant nous a fait gagner en vitesse et nous pourrons arriver au Cap Bénat ce soir vers 20 heures. Nous appelons la terre et Laetitia nous dit que Bab a loué ce matin un petit bateau à moteur et qu’il est actuellement à Port-Cros… Heureux hasard ! Mais nous n’avançons plus assez vite et y arriverons trop tard pour l’y retrouver. Trop tard ? Alors que nous approchons de l’île, une vedette fonce sur nous avec 3 personnes à bord. Ce sont eux bien sûr et nous échangeons dans un grand des éclats de rire des coupes de champagne qui passent d’un bateau à l’autre grâce à un seau suspendu au bout d’un manche à balai.

Tchin!

 
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