Dimanche 18 janvier : arrivée des Boulet
à bord. Ma soeur ici, c'est totalement
surréaliste !

La soirée débute par une valse
des hublots : les grains se succèdent et
le four est allumé pour la cuisson du pain,
la chaleur étouffante s'installe donc quand
il pleut et on ouvre dès qu'il ne pleut
plus..
Une quinzaine d'animations en tout, cela rythme
la soirée, par ailleurs bien arrosée
du rhum Neisson, le meilleur de Martinique.
Le lendemain, nous levons l'ancre pour quelques
heures de navigation au près serré
vers les Tobago Cays.
Ici il y a des endroits avec 2 à 3 mètres
de fond au milieu de la baie et une balise disparue
(sauf sur la carte) nous fait presque mettre Glazik
sur les cailloux...
La France et la fiabilité de ses balises
nous a endormis, ici il faut avant tout observer
le plan d'eau et diriger la bateau là où
c'est le plus foncé.
Les Tobago Cays, connues pour leurs plages carte
postale ne déçoivent pas : eau turquoise
et vert d'eau, plages au sable blanc blanc très
fin bordées de cocotiers et bien sûr
barrière de corail pour aller voir les
poissons. Le tout par vent de force 5 à
6 permanent.

Mardi midi, nos amis de Djelali, grands organisateurs
de la soirée de Chatham Bay, sévissent
à nouveau et nous organisent un déjeuner
langoustes au barbecue sur la plage.

Exploration des fonds marins, ti-punch et langoustes,
c'est vraiment cela les vacances! !
Véro et Christian sont maintenant des
professionnels du genre et connaissent tous les
fonds des Tobagos Cays sur le bout du masque.
Jeudi, nous partons pour un autre site enchanteur
: Petit Saint Vincent, une petite île inhabitée
(juste un hôtel discret qui permet d'avoir
un site très bien entretenu) presque entièrement
bordée d’une plage de sable fin et
blanc.
Particularité notable, juste à
côté se trouvent un caillou appelé
« Punaise » et surtout un
ilôt plage d’environ 20 mètres
carrée peuplé en tout et pour tout
d’une paillote répondant au doux
nom de «Morpion ».
Contrairement à ces noms d'insecte, le
site est unique et en fait c’est ici, la
carte postale...

Retour à Union où nous avons le
plaisir de prendre une pina colada à « Happy
Island » : un ilôt-bar au milieu
de la baie, construit de ses propres mains par
« Happy Man », avec du béton
et des lambis.

En effet, les lambis ont la même particularité
que le corail : ils aspirent les vagues, offrant
une excellente résistance à la mer.
Original et surtout inoubliable coucher de soleil
dans cette ilôt du bonheur.
La soirée se termine par une délicieuse
langouste au curry au restaurant du club nautique.
Les Boulet retournent en Martinique le lendemain
et ont un dîner... aux langoustes organisé
pour le soir. La gastronomie antillaise a du bon! |